Le capital sexuel
Résumé
comment le capitalisme envahit nos sexualités.
recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique… de plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains.
mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c’est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail. les états psychologiques, les expériences sexuelles contribuent à l’employabilité des personnes, ainsi qu’à leurs succès professionnels. non seulement notre sexualité concourt à la reproduction du capitalisme, mais le néolibéralisme a étendu son pouvoir à notre sphère la plus intime.
docteure de l’université hébraïque de jérusalem, sociologue de la culture, dana kaplan travaille sur les sexualités hétéro et lgbtqia+ en lien avec la classe sociale et les processus de subjectivation.
sociologue, directrice d’études à l’ehess, eva illouz est l’autrice d’une quinzaine de livres traduits dans le monde entier, parmi lesquels pourquoi l’amour fait mal (seuil, 2012) et la fin de l’amour (seuil, 2020).
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« une thèse explosive mêlant culture pop et références savantes. » télérama
« dana kaplan et eva lllouz décortiquent sans complaisance le glissement toujours plus profond des méthodes et idées néolibérales dans la sphère intime. » socialter
« le sexe est politique, l’intime tout autant. nous le savions depuis longtemps, mais… pas dans ces dimensions-là. dans le capital sexuel, dana kaplan et eva illouz apportent une nouvelle grille de lecture, une quatrième clé de compréhension de notre société, qui donne son titre à ce bref ouvrage. une théorie qui risque de faire parler… » lire magazine
« "jouir plus pour gagner plus". c'est peut-être ainsi que nous pourrions résumer la thèse centrale du « capital sexuel »elle
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