«?georgette était notre bonne, mais le mot était imprononçable.?»

georgette veille sur les rituels qui scandent la vie de la narratrice et de son frère : le bain, les repas, le lever et le coucher, les fêtes, les voyages. elle est aussi la seule à savoir comment se débar - rasser des serpents et des scorpions. georgette est une seconde mère pour eux. elle est indis - pensable. mais socialement, elle demeure une fille, c’est-à-dire une domestique. jusqu’au jour où elle quitte la maison. en vingt-six séquences, dea liane décrit la vie quotidienne d’une famille sur le modèle du film amateur et s’interroge : qui est vraiment georgette ?

« l’émotion sourd, puis déferle. » le point

née en 1990 dans une famille syro-libanaise, dea liane est comédienne et autrice. georgette est son premier roman, prix révélation d’automne de la sgdl.